Ce que le point de croix m’a appris sur l’art d’apprendre
- Gaëlle Miani

- 28 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 nov.

J’ai souvent partagé des analogies autour de l’apprentissage, mais celle-ci m’est venue tout naturellement, un après-midi, alors que je travaillais sur le projet que vous voyez en photo.
Tout a commencé par un choix et une motivation. J’ai choisi ce modèle pour mon fils — c’est lui qui l’avait repéré — et aussi parce que, pour moi, le point de croix est une manière douce de me détendre, de me recentrer.
Comme pour tout apprentissage, la première étape a été de faire l’inventaire : ce que j’avais déjà à disposition et ce qu’il me manquait.Puis, j’ai simplement commencé. Jour après jour.
Au début, les progrès étaient presque invisibles, et le résultat de mes efforts ne ressemblait pas à grand-chose. Mais peu à peu, des formes sont apparues, une intention a pris vie… et avec elle, une vraie satisfaction.
L’endroit et l’envers
À droite de la photo, vous pouvez voir le résultat fini. Ce n’est pas parfait, mais c’est harmonieux et plaisant à regarder.À gauche, c’est l’envers du décor — celui qu’on ne montre pas toujours.Et encore, il ne révèle pas toutes les fois où j’ai dû défaire mes points, recommencer, corriger des erreurs, respirer, et poursuivre malgré tout.
Et vous me voyez venir : l’apprentissage, quel qu’il soit, fonctionne exactement de la même façon.
Ce que le point de croix m’a rappelé sur l’apprentissage
Apprendre, c’est :
faire un choix,
trouver une motivation,
faire l’inventaire de ses ressources,
chercher celles qui nous manquent,
consacrer du temps au quotidien,
accepter la lenteur du progrès,
célébrer les petites victoires,
renoncer à la perfection,
se souvenir qu’il y a toujours un envers du décor,
accueillir les erreurs,
et surtout, continuer malgré tout.
Le fil du progrès
Au bout du chemin, il y a une grande satisfaction : celle d’avoir persévéré, appris, construit quelque chose de beau. Et tout au long du parcours, il y a ces petites victoires, discrètes mais précieuses, qui nous rappellent que chaque point compte.
Parce que finalement, apprendre — une langue, un art, ou toute autre compétence — c’est tisser patiemment la toile de sa propre progression.
Et vous, quelle est votre analogie préférée pour parler d’apprentissage ?




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