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Les communautés nous élèvent et nous portent

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J’ai réellement pris conscience de la puissance des communautés lorsque j’ai commencé à travailler en Angleterre.J’en avais bien sûr déjà fait l’expérience en France, mais rarement dans le cadre scolaire ou professionnel tel que je l’ai découvert outre-Manche.


En France, du moins à l’époque de ma scolarité, l’esprit de communauté à l’école était peu encouragé. Il n’y avait ni cérémonies de remise de diplômes, ni célébration collective des réussites, individuelles ou communes. Mes diplômes, je les ai reçus par la poste, dans une enveloppe. Le parcours était avant tout individuel, parfois solitaire.


Quand l’institution crée du lien

En Grande-Bretagne, j’ai découvert une autre approche. Il y avait les morning assemblies, ces temps collectifs qui rythment la vie de l’école. Les enseignants avaient aussi un rôle de tutor, responsables non seulement des résultats académiques, mais aussi du bien-être émotionnel des élèves.


L’uniforme scolaire, souvent critiqué, créait paradoxalement un fort sentiment d’appartenance : on représentait son école, même à l’extérieur, et son comportement contribuait à sa réputation. Les tournois inter-établissements renforçaient encore ce lien. Le système britannique n’est pas parfait, mais il cultive clairement l’idée que l’on fait partie d’un tout.


Le lien qui dure dans le temps

Lorsque j’ai étudié à l’Université de Bath pour obtenir mon PGCE (post-graduate certificate in education), je n’imaginais pas que, vingt-cinq ans plus tard, je ferais toujours partie de la communauté des alumni. Pourtant, je reçois encore des nouvelles, des invitations, des informations. Le lien n’a jamais été rompu.


Même chose en Suisse : j’ai quitté Aiglon College il y a dix-huit ans, et je fais toujours partie de leur réseau d’anciens. Là encore, je suis « dans la boucle ».


Les communautés qui transforment

Parmi toutes les formations que j’ai suivies, celle en Neurolanguage Coaching® est la seule où l’équipe administrative et pédagogique investit autant d’énergie à nourrir une véritable communauté :soutien continu, formations gratuites, événements de networking, espaces d’échange.


Ce n’est pas anecdotique. Les neurosciences le confirment : le cerveau apprend mieux lorsqu’il se sent en sécurité, soutenu, relié aux autres. Les communautés favorisent l’engagement, la persévérance et la transformation durable.


Les communautés fonctionnent comme le cerveau : elles créent des connexions, renforcent les réseaux, donnent du sens.


Seul·e ou ensemble ?

On dit souvent que seul·e, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin.


Dans un monde de plus en plus fragmenté, choisir ses communautés est un acte fort. Elles nous portent, nous challengent, nous inspirent et nous rappellent que l’apprentissage – comme la vie – est avant tout une aventure humaine.


Et vous ? Quelles sont vos communautés ? Quel rôle jouent-elles dans votre parcours personnel et professionnel ?

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