Une décision très intéressante : repenser l’apprentissage, l’évaluation et les classements

J’ai récemment découvert un article passionnant à propos de la décision de l’Université de Zurich de se retirer des classements universitaires internationaux (article en anglais), et cela m’a profondément touchée. L’université a choisi de privilégier la qualité et le sens de l’apprentissage plutôt que des résultats purement mesurables — une décision à la fois courageuse et inspirante.

En tant qu’enseignante de langues et formatrice au Neurolanguage Coaching®️ en Suisse, je ne peux qu’adhérer à cette vision. Le problème du système éducatif ne commence pas à l’université : il apparaît dès que les élèves commencent à être notés et évalués. Peu à peu, l’apprentissage devient orienté vers l’évaluation, au lieu que l’évaluation soutienne et valorise l’apprentissage.

Les élèves apprennent alors pour obtenir de bonnes notes plutôt que pour acquérir des compétences réelles et durables. La curiosité et la créativité cèdent la place à la performance et au stress. Trop souvent, je vois des enfants, des adolescent·es et même des adultes perdre confiance en eux et en leur capacité d’apprendre, simplement parce qu’ils se définissent à travers leurs résultats.

C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de devenir formatrice Neurolanguage Coaching®️ pour les enseignant·es de langues en Suisse. Cette approche replace l’apprenant·e au centre du processus, en s’appuyant sur le fonctionnement naturel du cerveau. Elle permet de redonner du sens à l’apprentissage et de renforcer l’autonomie et la motivation. Moins de classement, plus d’humain.

Chaque enseignant·e de langue a le pouvoir de faire une différence dans sa classe. En cultivant la confiance, la motivation et la conscience du processus d’apprentissage, nous pouvons aider nos apprenants à redécouvrir le plaisir d’apprendre — et à progresser bien au-delà des notes.